Chiffres clés 2020
- 45 coopératives
- 950 000 sociétaires (+6% depuis 2018)
- 4 900 salariés
- 1,3 milliards de chiffres d’affaires
Dans un secteur très concurrentiel comme la grande distribution, la différence coopérative se fait sentir : c’est l’intérêt général qui prime tant sur la politique d’implantation (choix des lieux d’implantation répondant aux besoins des populations) que sur la politique d’achat privilégiant les producteurs locaux ou sur la politique de prix (le meilleur au meilleur coût). De ce fait, les coopératives de consommateurs ont à cœur de favoriser une alimentation saine s’inscrivant dans un schéma de développement durable et de soutenir les acteurs locaux.
C’est l’usager qui est au cœur des coopératives de consommateurs qui ont pour objet de vendre à leurs adhérents les objets de consommation qu’elles achètent ou fabriquent.
Les principales coopératives exploitent près de 200 points de vente et génèrent 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans la grande distribution à prédominance alimentaire. C’est un modèle qui reste attractif dès lors que l’on veut vendre un produit ou distribuer un service en s’inscrivant dans la durée et dans l’intérêt général. Et c’est un modèle qui est attractif dès lors que des consommateurs veulent promouvoir une alimentation saine, un projet de développement local ou une approche différente du commerce de proximité.
Grandes ou petites, les coopératives de consommateurs portent une grande attention à la responsabilité sociale et, tout en mettant l’accent sur la satisfaction des besoins et des attentes des membres, elles défendent une approche durable des activités de production et de distribution.
Le consommateur coopérateur est un consommateur qui souhaite le meilleur rapport qualité–prix. C’est également un coopérateur qui sait privilégier l’intérêt général sans nuire à l’efficacité économique de sa coopérative.
Focus : Une nouvelle forme de coopérative de consommateurs
Les supermarchés coopératifs et participatifs ont émergé ces dernières années : +12,5% en 2 ans et de nombreux projets partout en France.
Dans le sillage de La Louve (2016), qui s'est directement inspirée de la Park Slope Food Coop créée dans les années 1970 à Brooklyn (New-York), ces supermarchés coopératifs (La Chouette Coop à Toulouse, SuperCoop à Bordeaux, La Cagette à Montpellier, Otsokop à Bayonne...) ont la particularité d'être gérés bénévolement par ses sociétaires qui s'engagent à participer au fonctionnement du magasin 3 heures par mois. Ils renouent ainsi avec les origines des coopératives de consommateurs pour une reprise en main collective des activités de distribution alimentaire.