Empowerment et sentiment d’implication élevés au sein des Scop
La Confédération générale des Scop révèle les résultats d’une étude réalisée auprès de dirigeants et salariés de Scop et de Scic sur le bien-être au travail au sein des coopératives.
Alors que la confiance semble s’éroder dans un contexte économique tendu, le bien-être au travail dans les sociétés enquêtées est assez élevé. Le sentiment d’empowerment des coopérateurs - favorisé par les valeurs, l’organisation du travail et de la prise de décision, ainsi que par le style de leadership du gérant – est très fort : les collaborateurs interrogés lui allouent la note de 8,32/10, signifiant qu’ils estiment avoir un pouvoir effectif sur leur environnement professionnel, un sentiment élevé de compétence et d’autodétermination, et qu’ils accordent beaucoup de sens à leur travail.
C’est ce que révèle l’étude réalisée par Claude Fabre, Florence Loose, et Maryline Bourdil, du laboratoire Montpellier Research in Management dans le cadre du projet Fact (Fonds pour l’amélioration des conditions de travail) de l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail), auprès de 205 dirigeants et 554 collaborateurs de Scop et de Scic du réseau.
"Un style de management qui doit être en phase avec l’esprit coopératif Même si les collaborateurs sont majoritairement associés, le dirigeant joue un rôle central au sein des coopératives. Le style de leadership a une influence sur le bien-être au travail et l’implication de tous les salariés, ainsi que sur la performance économique et sociale de la société. C’est surtout le style de leadership transformationnel, prédominant au sein de ces organisations et particulièrement en phase avec les valeurs coopératives, qui produit des effets vertueux. A l’inverse du dirigeant transactionnel, il favorise la coopération, l’autonomie, la reconnaissance et la valorisation des salariés. En outre, il est directement lié à la mise en place d’innovations managériales."
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